Länderberichte FRANKREICH:

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Marc of Frankfurt
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Danke nein, solche Solidarisierung wollen wir SW nicht

Beitrag von Marc of Frankfurt »

Selma James ist eine tolle Frau und revolutionäre UK-Theoretikerin der Frauen-Emanzipationsbewegung ("Unbezahlte Hausarbeit"). Danke fürs vollständige posten.
www.google.de/search?q=Selma+James





Interessant, dass die frisch aufgekeimte Freier-Selbstorganisation unmittelbar in dieses patriarchale Fettnäpfchen getreten ist... ("Hände weg von meiner Hure")
www.sexworker.at/freierforschung

ZwangsFreierKriminalisierung
www.sexworker.at/phpBB2/viewtopic.php?t=985

Doris67
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Beitrag von Doris67 »

Marc : Es verhält sich in diesem Fall so, daß eine Patriarchen- und Sexistenkampftruppe von ganz weit rechts sich auf dieses gerade hippe Thema gestürzt hat, um "den Feministinnen [insbesondere Hollandes Frauenminsterin Najat Vallaud-Belkacem] eins auszuwischen" wie sie ganz offen sagen. Diesen Leuten geht es nur um Stimmungsmache gegen Hollande, nicht um Freierrechte, und schon gar nicht um Hurenrechte.
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Beitrag von Doris67 »

Eine grüne Senatorin, die seit langem die Hurenbewegung unterstützt, argumentiert gegen das französische Gesetzesvorhaben zur Kundenbestrafung: http://www.lejdd.fr/Societe/La-vertu-ne ... ssa-636799


"La vertu ne sauvera pas les prostituées"


TRIBUNE - Esther Benbassa, la sénatrice Europe Écologie-Les Verts du Val-de-Marne, déplore que "le 'manifeste des 343?salauds' sape les bases d’un débat qui méritait mieux que cet étalage de sexisme ordinaire".


Notre pays connaît une nouvelle fièvre prohibitionniste. La proposition de loi sur l’abrogation du délit de racolage dont je suis l’auteur, votée au Sénat en mars dernier, ne préconisait ni l’abolition de la prostitution ni la pénalisation des clients. La ministre des Droits des femmes, elle, a réussi à faire élaborer à ses braves soldat(e)s socialistes une proposition de loi abolitionniste qui prévoit de sanctionner les clients par des amendes allant de 1.500 à 3.000 euros. Débattue avant la fin de ce mois, elle sera très probablement votée.

Pour ma part, ce n’est certes pas le sort des clients qui me préoccupe. Et je déplore que le "manifeste des 343 salauds" prétendant défendre leur "droit" à acheter des services sexuels sape les bases d’un débat qui méritait mieux que cet étalage de sexisme ordinaire. Car la seule question qui compte est celle-ci : quel sera pour les prostituées l’effet d’une pénalisation des clients? Que deviendront ces femmes qui n’ont pas d’autres moyens de subvenir à leurs besoins?

«Hier, c’étaient les prostituées qui devaient fuir la police. Demain, ce seront leurs clients.»

La pénalisation des clients aura les mêmes effets que l’instauration, par Nicolas Sarkozy, en 2003, du délit de racolage. Hier, c’étaient les prostituées qui devaient fuir la police. Demain, ce seront leurs clients. Auxquels elles seront donc confrontées dans un isolement qui les laissera à leur merci, et d’autant plus qu’ils se seront raréfiés, avec très peu de marge de manœuvre pour négocier les conditions de l’acte, dont le port du préservatif. Elles seront ainsi plus que jamais exposées aux maladies sexuellement transmissibles, notamment au VIH-sida. Ainsi qu’aux violences.

Au nom d’une hypothétique moralisation du pays et de l’émancipation des femmes, les prohibitionnistes vont sacrifier la santé, la sécurité et les maigres revenus de personnes qui sont parmi les plus précarisées de notre société. Et dans le contexte actuel de crise, des moyens seront-ils réellement dégagés pour rendre effectif l’arsenal de mesures d’accompagnement des personnes prostituées? ou en resterons-nous aux bonnes intentions? Or la vertu ne nourrit pas. Et elle ne suffira pas à "sauver" ces femmes de la prostitution et de la misère.

Le seul combat qui vaille est le combat contre le proxénétisme et la traite des êtres humains. Une croisade contre les clients n’y contribuera en rien. Certes, la prostitution n’est pas un "métier" comme les autres. Mais si elles le font librement, laissons ces femmes décider de ce qu’elles font de leur corps. Et n’étouffons pas le débat sous une chape idéologique.

Mercredi 6 novembre, à partir de 15 heures au Sénat, des sociologues, des historiens, des associatifs, des médecins, des personnes prostituées débattront librement des enjeux de la pénalisation des clients. Les clients, eux, ne sont pas invités. Parce que la question de la prostitution est d’abord celle des personnes prostituées. C’est bien d’elles qu’il s’agit, et elles qui doivent être entendues.
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Beitrag von Doris67 »

Ein Artikel, der sehr deutlich aufzeigt, wie und warum Kundenbestrafung kontraproduktiv ist (ich hab den Autor gefragt, ob er seinen Artikel ins Engllische übersetzen möchte, das erschiene mit sehr nützlich): http://www.minorites.org/index.php/2-la ... ctive.html


La pénalisation contre-productive



par Thierry Schaffauser - Dimanche 03 novembre 2013

Pute, pédé, drogué, ancien d'Act Up, il vit à Paris après une vie à Londres. Il s'intéresse aux luttes putes, pédés, sida, au syndicalisme, et aux questions dites minoritaires en général, mais pas que... Il a coécrit le livre manifeste Fières d’être Putes, et apparaît de temps en temps dans les pages « Comment is Free » du Guardian.


Quelle que soit nos différentes positions sur la question de la prostitution, que nous soyons en faveur de son abolition, ou que nous soyons en faveur de sa reconnaissance comme travail sexuel, ou que nous ayons une autre opinion encore, nous voulons toutes et tous une vie meilleure pour les prostitué-e-s. La députée PS Maud Olivier veut proposer une loi afin de pénaliser les clients des prostitué-e-s. L’objectif de sa proposition est de plusieurs ordres. Il s’agit de faire diminuer voire disparaître la prostitution, de lutter contre la traite des êtres humains et l’exploitation, et d’utiliser la loi comme moyen d’affirmer un principe normatif selon lequel la prostitution est une chose mauvaise.

Par contraste, je pense que la loi n’a pas pour but de trancher les questions philosophiques qui entourent les débats sur la prostitution/travail sexuel, mais plutôt, avant de poser des principes philosophiques, davantage servir à accompagner les êtres humains dans leurs réalités. L’affirmation de principes philosophiques, que nous les partagions ou pas, (cela n’est pas la question), ne doit pas se faire au détriment du bien-être des personnes concernées qui vivent directement les effets de la loi.


Venons en donc à réfléchir sur les effets souhaités et les effets possiblement positifs ou négatifs de cette pénalisation sur les travailleur-se-s du sexe, puisque nous devrions considérer leur bien-être comme ce qui devrait être la priorité de notre réflexion. J'invite donc nos élu-e-s non pas seulement à prendre en compte ce que nous pensons de la prostitution, mais à mesurer les impacts positifs ou négatifs qu’aurait une politique de pénalisation des clients sur la vie des prostitué-e-s.



Les effets souhaités


1. Une diminution de la prostitution


La pénalisation des clients a pour but affiché de réduire ou de faire disparaître la prostitution.[1] En Suède où cette pénalisation des clients est en place depuis 1999, une diminution du travail sexuel de rue aurait en effet été constatée du fait de l’application de la loi.[2] Mais certaines sources contestent cette diminution.[3] Les critiques de la loi rappellent par ailleurs que le gouvernement suédois ne prend en compte que de la prostitution de rue, celle visible, et que la diminution du travail sexuel de rue ne signifie pas pour autant une diminution du travail sexuel dans son ensemble ou que les scènes de prostitution ne se soient pas déplacées des villes vers des endroits plus reculés ou dans des endroits cachés en intérieur.[4] C’est un phénomène qui est souvent constaté lorsque des mesures de pénalisation sont appliquées et c’est le cas par exemple avec la pénalisation du racolage dit passif depuis 2003.[5] Le déplacement des scènes de prostitution en intérieur ne serait en outre pas forcément lié à l’impact de la loi elle-même mais au développement et à la démocratisation des techniques de communication tels l’usage d’Internet et de la téléphonie mobile.


Il faut rappeler également que le travail sexuel de rue a traditionnellement toujours été plus faible dans les pays nordiques par rapport aux autres pays européens, bien avant les lois pénalisant les clients, car le climat nordique incite davantage les travailleur-se-s du sexe à travailler en intérieur.[6] La situation des pays nordiques avec une population plus faible, peu de grandes villes et plutôt de taille moyenne, et une prostitution de rue traditionnellement limitée, n’apporte pas les mêmes conditions qu’un pays comme la France où une politique similaire de pénalisation des clients pourrait très bien avoir des effets très différents, notamment en ce qui concerne les espoirs du législateur de voir diminuer la visibilité de la prostitution dans la rue. Il est en effet plus difficile pour la police d’identifier et d’arrêter les clients que les travailleur-se-s du sexe, et le nombre de clients punis en Suède et dans les pays qui ont adopté des lois de pénalisation des clients a toujours été très bas.[7]



2. La lutte contre la traite et l’exploitation


La logique défendue par la pénalisation des clients est qu’avec moins de demande de la part des clients, il y aura automatiquement moins de prostitution et donc moins de traite des êtres humains, qui est considérée comme toujours associée à la prostitution.[8] C’est une vision un peu simpliste car l’étendue du problème de la traite peut varier et n’est pas corrélée systématiquement avec le nombre de travailleur-se-s du sexe ou de clients dans un endroit donné.

En fait, cette logique est défendue par la Suède parce que leur définition de la traite amalgame toute prostitué-e migrant-e comme une victime.[9] Ils ne font pas de distinction entre la migration des prostitué-e-s et la traite des êtres humains, et les hommes et femmes politiques en France qui défendent la pénalisation des clients ont tendance également à confondre le nombre de prostitué-e-s étranger-e-s avec le nombre de victimes de la traite.[10] Si une définition internationale commune existe avec le protocole de Palerme de 2000, chaque pays tend néanmoins à définir la traite des êtres humains de façon différente selon ses propres orientations philosophiques.[11] Cela rend le travail de comparaison plus difficile, voire impossible, en ce qui concerne l’efficacité de leurs politiques contre la traite des êtres humains et la prostitution. De même, la comparaison entre avant et après la loi suédoise de pénalisation des clients est impossible car les statistiques disponibles sur les victimes de la traite en Suède ne commencent qu’après la mise en place de la loi.[12]

De façon intéressante, les déclarations de la police suédoise changent selon ce que le gouvernement suédois attend d’elle.[13] Lors de l'évaluation officielle de la loi, il est dit dans le rapport Skarhed que: « Selon la police suédoise, il est clair que l'interdiction de l'achat de services sexuels agit comme une barrière aux trafiquants et proxénètes qui envisagent de s'établir en Suède. »[14] Mais dans un communiqué de presse seulement quelques mois avant que l'évaluation a été publiée, la même autorité de police avait déclaré que: « Les formes graves de criminalité organisée, y compris la prostitution et la traite ont augmenté en force, puissance et complexité au cours de la dernière décennie. Cela constitue un grave problème social en Suède et le crime organisé retire de grandes quantités d'argent provenant de l'exploitation et de la traite des personnes dans des conditions analogues à l'esclavage. »[15] Dès lors, bien qu’il est toujours possible de trouver des témoignages de politiciens ou de policiers suédois pour affirmer que la pénalisation des clients est dissuasive et permet de lutter contre la traite, aucune preuve scientifique ne permet de corroborer ces affirmations.

Ce que la pénalisation des clients produit comme effet certain en revanche est que les clients ne sont plus incités à signaler auprès des autorités des situations d’abus et d’exploitation qu’ils pourraient observer. En Turquie[16], en Hollande[17] et en Irlande[18], la police confie en effet que les clients leur apportent une aide précieuse pour identifier des situations de prostitution forcée. L’intention de vouloir responsabiliser les clients contre le problème de la traite des êtres humains pourrait donc être contrecarrée par leur pénalisation, tandis que d’autres pays parviennent à les sensibiliser et les responsabiliser par des campagnes publiques.



3. Changement de l’opinion publique sur la prostitution


Un des succès affirmés de la loi suédoise est le changement dans l’opinion publique sur la façon de considérer la prostitution. Les sondages d’opinion montrent en effet qu’après la loi, les Suédois sont devenus majoritairement en faveur de la loi, et considèrent à présent les clients des prostitué-e-s comme des délinquants. Des chercheuses suédoises[16] ont cependant tenté de montrer qu’il fallait prendre ces sondages avec précaution car les répondants ont tendance à savoir répondre ce que l’on attend d’eux, sans forcément donner leur réelle opinion, et que les questions posées dans les sondages n’étaient pas exactement les mêmes avant et après la loi. De plus, les déclarations sur le fait d’être ou d’avoir été client avant et après la loi, et qui montrent en effet une diminution du nombre d’hommes se déclarant clients, pourrait très bien être biaisée du fait que les clients savent depuis le vote de la loi qu’ils commettent un délit et cela pourrait les décourager à dire la vérité aux sondeurs. Dans tous les cas, on peut tout de même s’interroger sur le fait de mesurer le succès d’une loi simplement aux sondages d’opinion. La communication en faveur de la loi est incontestablement un succès, et les moyens mis en œuvre sont très importants, notamment pour l’exportation de la loi en dehors de Suède.[17] Or, cela ne nous dit pas si la loi en tant que telle est efficace si on prend en compte d’autres considérations politiques. Tout dépend donc des questions qu’on se pose, des effets désirés et de ce que l’on veut voir de ses effets ou pas. Le rapport du gouvernement suédois ayant dès le départ statué que le but de l’évaluation n’était pas de revenir sur la loi et que l’achat de services sexuels devait rester criminalisé,[18] il est donc probable que les effets négatifs de la loi ont pu être volontairement ignorés pour des raisons politiques lors de cette évaluation.



Les effets non souhaités possibles


1. Exploitation et précarité accrue



Lorsque les clients des travailleur-se-s du sexe sont pénalisés, ceux-ci et celles-ci ont intérêt à se cacher afin de maintenir leur clientèle. Le fait d’être isolé-e-s les un-e-s des autres permet plus difficilement l’entraide et la solidarité entre travailleur-se-s du sexe. Il devient plus difficile pour elles et eux, comme pour les clients on l’a vu, d’identifier des situations d’abus et d’exploitation et donc de s’organiser contre.

Quand les clients sont pénalisés, le temps de négociation avant de monter dans leur voiture est considérablement réduit et rend plus difficile d’imposer ses conditions. Si le nombre de clients diminue à cause de la loi, il faut être plus longtemps visible dans la rue, et le rapport de force peut se trouver plus défavorable encore pour les travailleur-se-s du sexe, qui afin de maintenir leur niveau de revenus, pourraient accepter des tarifs plus bas ou des pratiques qu’elles et ils refusaient auparavant. La pénalisation des clients pourrait donc constituer une pression à la baisse sur les prix et sur les conditions des travailleur-se-s du sexe.

La pénalisation des clients pourrait pousser les travailleur-se-s du sexe à passer par des intermédiaires afin d’assurer la rencontre avec les clients, ce qui constitue un risque supplémentaire de perdre leur indépendance et de se retrouver exploité-e-s par des proxénètes.



2. Violences

Tout comme l’isolement des travailleur-ses-s du à la loi risque accroître l’exploitation et la précarité, il risque d’augmenter également les violences. La loi risque de rendre plus difficile pour les travailleur-se-s du sexe la sélection de leurs clients si elles et ils n’ont plus le temps nécessaire pour négocier et imposer leurs conditions. Il sera plus difficile d’éviter des hommes potentiellement dangereux et d’appeler à l’aide quand il faudra se cacher. Les travailleur-se-s du sexe risquent de ne jamais appeler la police car elles et ils préféreraient ne pas être identifié-e-s afin de ne pas perdre de clients, et encore moins si elles ou ils sont sans papiers car elles et ils risqueraient toujours une expulsion.

Dans un rapport officiel, la ville d’Oslo où la pénalisation des clients est en place, montre que les violences à l’égard des travailleur-se-s du sexe auraient augmentées depuis la pénalisation des clients.[19] Ce constat est le même à Edinburgh, en Ecosse, où les travailleur-se-s du sexe suivies par l’association Scot-pep ont signalé 66 incidents de violence en 2006, à comparer avec les 126 signalés après l’implémentation des mesures contre les sollicitations des clients dans l’année qui a suivi.[20] A Montréal, pendant une période de trois mois de ratissage généralisé contre les clients en 2001, les travailleur-se-s du sexe ont signalé trois fois plus d’incidents violents, et cinq fois plus d’incidents violents avec armes mortelles.[21]


3. Santé


La pénalisation des clients en éloignant les travailleur-se-s du sexe des centres urbains risque d’avoir les mêmes effets que la loi Sarkozy sur le racolage, à savoir que les associations de santé communautaires pourront plus difficilement identifier les travailleur-se-s du sexe et faire leur travail de prévention, d’information et d’accès aux soins. Si la loi réduit le nombre de clients et leurs revenus, les travailleur-se-s du sexe risquent plus facilement d’accepter des rapports sans préservatifs. En Corée du Sud où la pénalisation des clients est mise en place, des études ont montré une corrélation entre la nouvelle loi et l’augmentation des problèmes de santé parmi les travailleur-se-s du sexe.[22] En conséquence, toutes les associations de lutte contre le sida, pour la santé communautaire et pour la santé des femmes dont le Planning Familial[23] s’opposent à la pénalisation des clients. Des institutions nationales et internationales partagent cette analyse et recommandent également la non-pénalisation du travail sexuel telle le CNS[24], la CNCDH[25], l’IGAS[26], l’OMS[27], l’ONUSIDA[28] et le PNUD[29].



Les alternatives à la pénalisation non envisagées


1. Régularisation des sans papiers et droits des migrant-e-s


La majorité des travailleur-se-s du sexe de rue en France sont des migrant-e-s. Certain-e-s d’entre elles et eux sont sans papiers et sont ainsi beaucoup plus vulnérables à la violence et à l’exploitation. Si le Parti Socialiste se refuse à régulariser les prostitué-e-s sans papiers, il ne peut pas être crédible dans son affichage de vouloir protéger les prostitué-e-s, en particulier celles et ceux qui sont victimes de la traite des êtres humains.



2. Lutte contre la pauvreté des femmes et des plus précaires


La raison principale évoquée par les travailleur-se-s du sexe pour l’exercice de leur travail est leur besoin d’argent. Il est essentiel de lutter contre le chômage des femmes et les disparités salariales entre femmes et hommes. Les minimas sociaux doivent être augmentés et en particulier les aides auprès des mères célibataires.



3. Les prostitué-e-s âgé-e-s


Beaucoup de prostitué-e-s âgé-e-s continuent la prostitution parce qu’elles ne bénéficient pas d’une retraite. Il faut soutenir l’augmentation du minimum vieillesse et envisager la création de lieux d’accueil pour les prostitué-e-s âgé-e-s dans les municipalités que le PS dirige.


4. Les droits des trans


De nombreuses travailleuses du sexe sont des femmes transsexuelles. Celles-ci sont particulièrement discriminées dans l’accès à l’emploi du fait de la transphobie du monde du travail, et décident donc d’exercer le travail sexuel souvent faute de mieux. Il est donc urgent de dépsychiatriser la transidentité et de permettre le changement ou la suppression de la mention de sexe sur son état civil. La gauche doit cesser de reculer sur ce point.



En conclusion, bien qu’elle puisse réduire sa visibilité, nous n’avons aucune certitude sur le fait que la pénalisation des clients puisse réduire la prostitution. La pénalisation des clients risque de ne pas apporter de solutions à de nombreux problèmes vécus par les travailleur-se-s du sexe. Cette loi pourrait donc apparaître comme une mesure symbolique, avec des effets positifs limités au renforcement d’une position philosophique de principe, des effets négatifs non envisagés, et pourrait au final effacer les besoins réels des travailleur-se-s du sexe.

Thierry Schaffauser




Notes

[1] Interview de Vallaud Belkacem dans JDD, 23 juin 2012

[2] Rapport Skarhed

[3] Jay Levy p15

[4] Ostergren & Dodillet

[5] LDH, De Nouvelles zones de non droit, des prostituées face à l’arbitraire policier, 2006

[6] Il peut neiger jusqu’à 5 mois par an à Stockholm

[7] Ostergren & Dodillet, p18

[8] Jay Levy p5

[9] Ostergren & Dodillet, p15 et aussi SOU 2010:49, p 201.

[10] Maud Olivier, 1 an de bilan, p14

[11] Rapport du Center of Communication Leadership and Policy, 2011,

[12] Laura Agustin pp. 13-15

[13] Ostergren & Dodillet p13-14

[14] SOU 2010:49b, p 9.

[15] Conseil de la police nationale communiqué de presse Mars 2010, Rikspolisstyrelsen 2010b.

[16] Ostergren & Dodillet

[17] Gunilla Ekberg, employée du gouvernement suédois de 2002 à 2006 « Part of my tasks was also to “export” the Swedish anti-prostitution strategies – that is to influence legislators and women’s groups in other countries to campaign for similar laws. »

[18] Rapport Skarhed; p2 “One starting point of our work has been that the purchase of sexual services is to remain criminalized”

[19] Rapport de la ville d’Oslo, 2012

[20] SCOT-PEP cité dans M. Autin (2008), La pénalisation du client en Europe et dans le Monde, Fondation Scelles

[21] A.L. Crago (2008), Our Lives Matter: Sex Workers Unite for Health and Rights, New York: Open Society Foundation

[22] Y. Lee & Y. Jung (2009), The Correlation between the New Prostitution Acts and Sexually Transmitted Diseases in Korea, The Korean Journal of Policy Studies, 24(1)

[23] Planning Familial, Oui on peut être féministe et contre la pénalisation des clients, 28 juin 2012

[24] Conseil National du Sida, VIH et commerce du sexe, Garantir l’accès universel à la prévention et aux soins, 16 septembre 2010

[25] Commission Nationale Consultative sur les Droits de l’Homme, Avis sur la traite et l’exploitation des êtres humains, 18 décembre 2009,

[26] Inspection Générale des Affaires Sociales, Prostitutions: les enjeux sanitaires, Décembre 2012

[27] Organisation Mondiale de la Santé, Prévention et traitement du VIH et des autres IST chez les travailleuses du sexe dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, décembre 2012

[28] ONUSIDA, Le VIH et le commerce du sexe, Avril 2009

[29] PNUD, Global Commission on HIV & the Law, Juillet 2012, p41
Zuletzt geändert von Doris67 am 03.11.2013, 22:11, insgesamt 3-mal geändert.
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RE: Länderberichte FRANKREICH:

Beitrag von Melanie_NRW »

Wieder einer der Momente, wo ich mich ärgere, das meine Schulzeit so lang zurück liegt und ich seit das bisschen Französisch, das ich konnte, auch noch vergessen habe :(

Da hoffe ich, das bald die Übersetzung da ist!

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Beitrag von Doris67 »

Melanie: Ich sag dann bescheid. Bis dahin kann dir eine Onlineübersetzung zumindest schon mal die Hauptargumente des Textes deutlich machen.
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RE: Länderberichte FRANKREICH:

Beitrag von fraences »

Freierbestrafung in Frankreich

ab 13 min

http://www.arte.tv/de/6322314.html
Wer glaubt ein Christ zu sein, weil er die Kirche besucht, irrt sich.Man wird ja auch kein Auto, wenn man in eine Garage geht. (Albert Schweitzer)

*****
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"Traum der Abolitionisten" - Analyse des Textes

Beitrag von Doris67 »

Eine detaillierte Analyse der französischen prohibtionistischen Gesetzesvorlage (PDF, siehe auch Anhang): http://site.strass-syndicat.org/wp-cont ... uleurs.pdf

(sorry, nur auf Französisch verfügbar)
Dateianhänge
dp-ppl-version-finale-couleurs.pdf
Analyse des Gesetzesentwurfs "Verstärkung des Kampfes gegen das System Prostitution" von Maud Olivier und Catherine Contello (nur auf Französich)

LES PROHIBITIONNISTES EN AVAIENT RÊVÉ,
LES « ABOLITIONNISTES » L'ONT FAIT !
Analyse de la proposit
(2.02 MiB) 303-mal heruntergeladen
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friederike
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Frankreich: Appell der 343 "Hände weg von meiner Hure&q

Beitrag von friederike »

In Frankreich hat ein von 343 Prominenten unterzeichnetes Manifest "Hände weg von meiner Hure" ("Touche pas à ma pute") die öffentliche Diskussion angeregt und offenbar das sozialistisch-feministische Anti-Prostitutionsgesetz nach dem "schwedischen Modell" gestoppt.

http://leplus.nouvelobs.com/contributio ... mique.html

Das Manifest nennt sich "Appell der 343 Dreckskerle" ("343 salauds") und zitiert damit eine berühmte Aktion der 1970er Jahre "Appell der 343 Schlampen" ("343 saloppes"), damals gegen den Abtreibungsparagraphen. Verfasst wurde es diesmal von Elisabeth Lévy, der Chefredakteurin der Zeitschrift Causeur.

Prominentester Unterzeichner ist der berühmte Autor Frédéric Beigbeder.

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Beitrag von Doris67 »

friederike: Siehe weiter oben die Diskussion dazu.
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Marc of Frankfurt
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Laura & Theirry

Beitrag von Marc of Frankfurt »

The French legislation proposal is highly repressive in many ways.

That it is sold as morally righteous confirms my feeling that we have moved into a period of Social Purity, the name given to a movement in Anglo countries in the late 19th century, in which the pursuit of prostitutes and their clients was a principle activity.

Clauses to the French bill
- would increase police power by allowing more surveillance of telephones and possible blocking of Internet sites where sex is offered for sale.

The Rescue Industry now propose to save us from even the sight of advertisements considered to foment prostitution; we are all to be re-educated and rehabilitated for our own good.

-- Dr. Laura Agustín

http://www.lauraagustin.com/france-anti ... rom-debate





Brief von Sexworker und Aktivist Thierry Schaffhauser an eine Liste von Aktivisten

Dear all,

I think what we fear is going to happen.

The Socialist party introduced the bill, which was co-signed by all other parties affiliated to the Socialists as well as the Communist and Left parties, so there is already a majority in favour of the law.

The right wing might vote with them as well. Even MPs who are against the law will probably vote for it, out of party discipline and to avoid being labelled as sexist, pro-pimp and pro-prosti-killers by feminists (prosti-tueurs is the new name they give to men who buy sex).

In parliamentary hearings 2 former prostitutes were invited to speak, both affirming the shame, degradation and self-destruction of prostitution.

Current sex workers were not asked to testify; one of us spoke along with the health organisations. We have held many demonstrations and shown all the evidence, but we are ignored.

The sponsors use flawed evidence and anonymous testimonies; they don’t care about NGOs or research.

Sponsors of the bill claim all the time that 90% of prostitutes are victims of trafficking. This percentage may be their estimate for non-French sex workers, not trafficking victims, but abolitionists don’t distinguish between the two. No source is given for the figure. All migrants are defined as trafficked.

Sex workers who oppose the bill are accused of being a non-representative and privileged minority, so selfish that we defend our own interest and those of pimps and willing to sacrifice the majority of poor victims of trafficking and rape. They insist they will not pass a law on behalf of sex workers who claim to consent to prostitution.

They say that our consent is flawed due to poverty and other constraints, and believe that if we were to leave prostitution and go into therapy we would recognise that we had lied to ourselves and that prostitution is, in fact, harmful.

Migrant sex workers from all parts of the world increasingly join the sexworker union STRASS, but they don’t participate in public debates because of the language barrier and the stigma.

During our last demonstration there were many migrants, but they were ignored by mainstream media.

The bill would make it possible for migrant sex workers to get a 6 months’ residence permit on condition they agree to stop prostitution.

Sponsors of the law don’t care that only 22% of the French population are in favour of fining clients 1500€, because they say in Sweden the law succeeded in changing people’s minds about prostitution. They share the same goal to educate people in France.

The bill would mandate school programming to teach that buying sex is like rape and that prostitution is degrading.

The bill says current laws permitting street soliciting could be replaced by local by-laws to maintain public order, so sex workers would not even be decriminalised.

The bill would instruct Internet Service Providers to alert authorities and give power to block access to websites suspected of profiting from prostitution, which means even escort advertising could be targeted.

One MP said it would be possible for police to use our phone numbers, which we fear means they could listen to conversations in order to identify and arrest clients and lead to forced entry into our homes and workplaces.

Sponsors of the bill don’t even listen to police, who say criminalising clients would be too difficult to implement and would divert efforts to combat trafficking.

A few days ago a group of reactionary right-wing men started defending the right to buy sex in a very sexist manner. They are being widely reported in the media, and sex workers who oppose the bill are made to look as if we side with them, which is terrible for us.

I don’t know what to do now.

http://thierryschaffauser.wordpress.com/

Version with more links
http://www.lauraagustin.com/france-anti ... rom-debate

TV interview de Sonia Chironi – 29 novembre 2013, à 12:55
http://www.itele.fr/chroniques/invite-s ... orce-63997





Proposed Law:

Enforçant la lutte contre le système prostitutionnel

Vorschlag www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion1437.asp
Angenommen www.assemblee-nationale.fr/14/ta/ta0252.asp

(EN) Strengthening the fight against the prostitution system
http://translate.google.com/translate?s ... ta0252.asp
Zuletzt geändert von Marc of Frankfurt am 23.12.2013, 11:17, insgesamt 3-mal geändert.

Doris67
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Beitrag von Doris67 »

Marc: Und wenn das in Frankreich durchkommt, dürft ihr davon ausgehen, daß euch in Deutschland in nicht ferner Zeit dasselbe erwartet, egal wer regieren wrid. Denn darauf warten die deutschen Prostitutionsgegner/-innen nur. Zieht euch warm an, und, vor allem organisiert schon mal schlagkräftigen politischen Widerstand.
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Beitrag von Arum »

Es scheint mir allmählich unumgänglich das schwedische Modell beim Europäischen Gerichtshof für Menschenrechte zu verklagen, denn sonst lauert in der Tat immer mehr die Gefahr, dass es sich über ganz Europa ausbreitet. Wie schon bemerkt, es war wohl auch nicht umsonst, dass bei Jauch die Frau Britz in ihrem Schlusswort auf europäische Koordinierung setzte.

Für eine solche Klage gibt der Forschungsbericht aus 2012 von Ann Jordan,
THE SWEDISH LAW TO CRIMINALIZE CLIENTS: A FAILED EXPERIMENT IN SOCIAL ENGINEERING, natürlich schon gute Ansatzpunkte, und sie schliesst auch nicht umsonst:

At the same time, sex workers and advocates in Sweden, Norway, Finland and Iceland, and other countries where selling sex is legal might want to read the Bedford case carefully and consider bringing a legal action to challenge their countries’ laws on similar grounds. It would be worthwhile also to consider claims of discrimination and lack of labor and other rights, in addition claims related to violence as in the Bedford case.


Und ohnehin gibt es schon seit 2009 diese Übersicht von einschlägigen Menschenrechtsverletzungen, wo es heisst:

1) The right to be free from discrimination (Swedish policy: NO!)

Sex Workers Rights Sweden comments:

Swedish sex workers are censored and cut off from the public debate. Sex workers may lose custody of their children, and be evicted from their homes. They are also severly stigmatized by the Swedish media and prostitution policy.

2) The right to our bodies (Swedish policy: NO!)

Sex Workers Rights Sweden comments:

Radical feminsist policy makers, which are influential in most political parties in Sweden, think they know better than adult sex workers what they should and should not do with their own bodies, and under wich cirumstances, and with whom to have sexual intercourse.

3) The right to be heard (Swedish policy: NO!)

Sex Workers Rights Sweden comments:

Sweden has signed a resolution in the Council of Europe that sex workers should be consulted in matters that concerns them.

Resolution 1579 “Prostitution – Which stance to take? recommends “respecting the rights of prostitutes who freely choose to work as prostitutes to have a say in any policies at national, regional and local levels concerning them”.

The Swedish Minister of Justice, Beatrice Ask, has explicitely expressed in 2007:

“It is however more controversial that the [European] parliament recommends the Member States to formulate en explicit policy which means that Member States shall respect the rights of prostitutes to freely choose to work as prostitutes and to let them have a say in all policies which concerns them. This is a strange view, a view which is very hard to attach to the view of prostitution i think one should have”. (From Chamber Protocol – Statement 123, by Swedish Minister of Justice, Beatrice Ask).

This resolution is now completely ignored by Swedish policy makers.

4) The right to associate and gather (Swedish policy: NO!)

Sex Workers Rights Sweden comments:

To support prostitution in any way is prohibited by the Swedish pimping law, and may result in a prison sentence. The sex workers do not even have the right to support each other by for exemple working together for increased safety. This will also be considered pimping (of each other). Sex workers are also denied the right to join labour unions.

5) The right to mobility (Swedish policy: NO!)

Sex Workers Rights Sweden comments:

Women from other parts of the European Union who volontarily come to Sweden to sell sexual services may be deported.

6) Active citizenship (Swedish policy: NO!)

Sex Workers Rights Sweden comments:

Sex workers should pay taxes in Sweden, but receive no human rights in return. See also point 3, “The right to be heard”.

7) Privacy & family (Swedish policy: NO!)

Sex Workers Rights Sweden comments:

To catch the clients, the police violates the privacy and integrity of sex workers. Sex workers can also lose custody of their children (as previously mentioned) for not wanting to stop working with sex.

8) Health and well being (Swedish policy: NO!)

Sex Workers Rights Sweden comments:

Since sex work has been made an underground activity in Sweden, the risks associated with sex work have increased. The Swedish Police use condoms as evidence, and this is a threat to safe sex practices, since condom use may decrease.

9) Health and safety at work (Swedish policy: NO!)

Sex Workers Rights Sweden comments:

Underground activies are always unsafe for sex workers. Swedish sex workers are forced to work in strange places to protect their clients from prosecution. Also, the clients cannot report girls with poor working conditions to the police, since they risk facing prosecution. This makes sex workers much more vulnerable. Society must not only decriminalize prostitution, but also adapt the pimping laws in such a way that it facilitates safe indoor work.

10) Decriminalisation of sex work (Swedish policy: NO!)

Sex Workers Rights Sweden comments:

We urge Swedish politicians to look at alternative solutions, which respects the rights of sex workers and their clients.

The best way to do this is a decriminalization of the exchange of sexual services between consenting adults.

Today the Swedish policy does not respect the rights of sex workers, and has no regard for freedom of sexual expression and human rights.

The present Swedish policy on sex work is backed in Parliament “Riksdagen” by all seven political parties. This is very strange when no independent research data support this model.

Swedish gender- and equality policy, as it is today, has turned out to be the greatest threat to individual freedom, fairness of trial, and human rights.
Women are not seen as adult people with an ability to decide over their own life and their own bodies. This is clear oppression of women´s rights. The criminalization of sex workers clients is indirectly also a criminalization of women´s right to decide with whom to have sex and under which circumstances.


....

Ich wundere mich, ganz offen gesagt, ohnehin, dass die schwedische Rose Alliance den schwedischen Staat bislang noch nicht verklagt hat. Wäre es nicht an der Zeit, sich zu diesem Thema mal mit Pye Jakobsson in Verbindung zu setzen, oder wird da schon etwas vorbereitet? Man weiss ja sonst nicht, wohin das alles führt. Und bei uns in den Niederlanden hat es mindestens den Fall der SGP gegeben: 2012 wurde dieser ultra-orthodoxen christlichen Partei vom Europäischen Gerichtshof auferlegt, Frauen nicht länger das passive Wahlrecht zu untersagen. Infolge dessen hat die Partei dieses Jahr für die anstehenden Kommunalwahlen ihre erste Kandidatin begrüssen dürfen (na ja, müssen, aus derer Sicht...).

Möglichkeiten müsste es also geben, bei so'ner Liste an Menschenrechtsverletzungen wie hier oben...

Na ja, und ohnehin wäre eine solche Klage auch für Frankreich erwägenswert...
Guten Abend, schöne Unbekannte!

Joachim Ringelnatz

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Beitrag von Doris67 »

Arum: Ja, es muß dieser Prohibitionspest Einhalt geboten werden. Sobald das erste nicht-skandinavische euopäische Land diesen reaktionären menschenverachtenden Unsinn übernimmt, besteht das reale Risiko, daß andere Länder bald folgen werden, das ist uns beim STRASS schon lange klar. Denn unsere Gegner sind schon seit langem gut international venetzt. Weshalb wir auch ständig predigen, daß sich Sexarbeiter in anderen europïschen Ländern nicht sicher fühlen sollten und sich so schnell wie möglich international vernetzen sollten.
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Marc of Frankfurt
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Beitrag von Marc of Frankfurt »

Doris: das was du an mich gerichtet geschrieben hast, klingt erneut so vorwurfsvoll, das will ich nicht annehmen.

Wenn das Gesetz durchkommt, dann soll es so sein, dann ist das eine bittere Erkenntnis, dass wir wieder in der Periode (geheuchelter) Moralischer Reinheit sind [Laura], weil anders eine Zeit der Wirtschaftskrise offenbar nicht auszuhalten ist für die Mehrheit der Menschen und diese dann auf Sündenbocksuche gehen und dafür lieber mythische Menschenhändler bekämpfen, Loverboyopfer retten, als allgemein der Realität der Krisenursachen auf den Grund zu gehen...

Wir können alle nur in unseren geringen Grenzen handeln. Leider ist es eine Gefahr für links denkende Menschen das Glück nicht im Jenseits, in der Meditation, in der Familie, in der Karriere oder im Markt (wie Sexworker;-) sondern in der Großgemeinschaft zu suchen (gerechte Gesellschaftsordnung, Umverteilung, Demokratie...). In Zeiten von Austeritätsmaßnahmen und Ungleichheit sind diese Menschen ebenso wie die armen Massen sehr schlecht dran.

Aber Sexwork wird nicht untergehen. Wir werden uns anpassen müssen oder andere zweite Strategien ausdenken und neue Geschäftsmodelle... auch dazu finden sich hier im Forum einige Diskussionen mit anwendbaren Praxistipps (z.B. von femina). Das ist sicher noch ausbaufähig und dafür sind die Probleme wie Diskretionsbedarf, Konkurrenz etc. zu berücksichtigen...




Hier noch ein Bericht
http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-24852978

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Arum
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Beitrag von Arum »

@ Marc,

Im Grunde bin ich voll Deiner Meinung, wenn es um Sündenbockfunktion in Sachen Weltwirtschaftskrise geht, aber nur auf neue Geschäfstsmodelle zu setzen scheint mir doch etwas zu passiv. Besonders weil ganz schleichend ein totaler europïscher Überwachungsstaat heranwächst, wie man hier lesen kann, so wie auch hier. Ich zitiere mal:

Das umstrittene EU-Forschungsprojekt INDECT ist auf der Zielgeraden, bis zum 30. Juni 2014 soll das Projekt abgeschlossen sein. Ende September fanden bereits erste Endnutzer-Tests statt. Die Ergebnisse wurden heute auf der INDECT-Website veröffentlicht und zeigen, dass eine völlig unverhältnismäßige Überwachung droht.

Die zentralen Techniken, die vorgestellt wurden umfassen automatisierte Audio- und Videoüberwachung. Dabei sollen etwa durch verschiedene Techniken Menschen im öffentlichen Raum gezählt werden können, Objekte automatisch getrackt werden und ähnliches. Darüber hinaus sollen konkrete Ereignisse durch die Überwachungsanlagen erkannt werden, die (mögliche) Sicherheitsbedrohungen darstellen. Zu diesen Ereignissen gehören etwa Fußgänger, die eine rote Ampel missachten und trotzdem die Straße überqueren. Diese Überwachung reiht sich damit in die schon zu Beginn des Projekts als völlig absurd kritisierten Kriterien, nach denen die Überwachung arbeiten soll. Denn für die Forscher ist auch "Herumlungern" eine überaus gefährliche Aktion.


Das heisst, so bald dies einmal realisiert worden ist, braucht die Polizei (mindestens in Schweden oder gar Frankreich oder Irland oder sonstwo) nicht mal mehr vorort zu sein, um einen dann illegalen Kunden ertappen zu können. Eine blosse Kamera (vielleicht in der Form einer winzigen Drone) reicht... Auch damit hat man in Zukunft zu rechnen, leider, leider, leider .. Auch deswegen scheint es mir umso dringlicher den Rechtsweg doch mal zu erwägen ... "
Guten Abend, schöne Unbekannte!

Joachim Ringelnatz

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Beitrag von Doris67 »

Marc: Das war überhaupt kein Vorwurf an dich. Das war nur eine Feststellung und eine, auf Erfahrung basierende, Aufforderung an alle deutschen Sexarbeiter/-innen, sich jetzt der Gefahr bewußt zu werden und politisch zu handeln. Was nach meinen Erfahrungen bisher in Deutschland selten ist (aber sich durchaus schnell ändern kann).

Ich bin sicher eine Kassandra, und nichts wär mir lieber, als in dieser Sache unrecht zu behalten. Es sieht aber leider immer mehr nach dem Gegenteil aus.

Was "dann soll es so sein" angeht: Sorry, Fatalismus kann ich persönlich nicht annehmen, dazu bin zu sehr Kämpferin. Und ich glaube auch nicht, daß wir uns vorauseilend anpassen sollten, das wäre m.E. ein schwerer Fehler. Wir haben nicht viel zu verlieren, aber viel zu gewinnen, und wer nicht kämpft hat bekanntlich bereits verloren : Also warum nicht kämpfen? Geschenkt werden wird uns jedenfalls nichts, soviel ist klar.

(Und betreffend "schlecht dran sein": ich bin lieber frei und schlecht dran als Sklavin und genauso schlecht dran, denn darauf wird es in der augenblicklichen politischen Konjunktur hinauslaufen: Sklaven werden genauso geköpft werden wie Rebellen, vielleicht sogar eher.)

Sexwork wird nicht untergehen okay, aber unter welchen Bedingungen werden wir arbeiten und wieviele von uns werden dabei auf der Strecke bleiben? Darum geht es mir, und darum kämpfe ich.
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Beitrag von Doris67 »

Arum: Ja, ich seh das ähnlich wie du: Repression von Sexarbeit ist kein Selbstzweck sondern ein Mittel, unter anderen, zum Zweck der Rückkehr zu Polizei- und Überwachungsstaaten, es läuft ein rollback. Es geht dabei eigentlich um social engineering, wie man auch aus dem französischen Gesetzentwurf und der ihn umgebenden Debatte gut herauslesen kann.
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Zur Koalitionsverhandlung in D

Beitrag von Doris67 »

Übrigens, gerade reingeflattert: http://www.donacarmen.de/?p=431 (betrifft zwar nicht Frankreich, paßt aber zum in der obigen Diskussion gezeichneten internationalen Bild)



Zukünftige CDU/SPD-Regierung profiliert sich als Repressions-Koalition auf Kosten von Sexarbeiter/innen


Stellungnahme von Doña Carmen e.V.:
Anmerkungen zum Zwischenstand der Koalitionsverhandlungen von SPD und CDU

Während Alice Schwarzers fundamentalistischer Angriff auf die Rechte der Sexarbeiter/innen und für die Abschaffung von Prostitution das große Aufreger-Thema für die Kommentarspalten, das Feuilleton und die Schwatzbuden von Jauch bis Illner abgibt, spielt sich das Wichtigste in den Koalitionsverhandlungen ab.

‚Konzessionierung‘ von Prostitutionsstätten beschlossene Sache

Die „Unterhändler“ der Großen Koalition haben laut Pressemeldungen vom 8. November 2013 nichts Geringeres als die Konzessionierung der Prostitutionsstätten beschlossen. Und zwar nicht etwa im Rahmen des Gewerberechts als Form einer „gewerberechtlichen Anerkennung“ von Prostitution, sondern als Revision des Prostitutionsgesetzes, dass gänzlich umformuliert werden soll. Prostitution wird also weiterhin per Sondergesetz reglementiert.

Damit hat sich die Linie des Bundeskriminalamts vollumfänglich in der Prostitutionspolitik der Großen Koalition in spe durchgesetzt.

Denn ein Sondergesetz zu Prostitution jenseits des Gewerberechts war stets der dringende Wunsch des BKA und der Länderpolizeiminister seit der Innenministerkonferenz vom Mai 2010. Der Grund: „Vermietungen“ und „Verpachtungen“ werden nicht von der Gewerbeordnung erfasst. Sie erlaubt mithin keine Überwachung und Kontrolle der angeblich so gefährlichen Wohnungsprostitution. Dem BKA geht es aber – unter dem Vorwand des Schutzes vor Menschenhandel – um die Totalüberwachung der Prostitution in sämtlichen Bereichen.

Was auf die Sexarbeiterinnen zukommt

Auch wenn das volle Programm an repressiven Details noch nicht bis zu Ende verhandelt ist, stehen die Grundzüge einer Konzessionierung von Prostitutionsstätten längst fest. Sie sind in den vorliegenden Entwürfen und Positionspieren umrissen: dem Bundesratsbeschluss von 2010, dem Positionspapier der Innenministerkonferenz von 2010 sowie dem Rot-grünen Bremer Entwurf für ein Prostitutionsstättengesetz von 2013.

Die einzelnen Elemente, um die es den „Unterhändlern“ in nächster zeit gehen wird, sind folgende:

(1)Anzeigepflicht für Sexarbeiter/innen in Prostitutionsstätten
(2)Meldepflicht der Betreiber, die die bei ihnen tätigen Frauen zukünftig den Behörden melden müssen
(3)Kontrollpflichten der Betreiber/innen, zum Beispiel hinsichtlich eines Gewerbescheins der Frauen oder hinsichtlich des Aufenthaltsrechts ausländischer Sexarbeiterinnen
(4)Dokumentationspflicht bzw. die Pflicht zur Offenlegung sämtlicher Rechtsverträge für Betreiber/innen hinsichtlich sämtlicher Verträge und Absprachen mit Sexarbeiter/innen
(5)Ausweispflicht für Sexarbeiter/innen.

Kernstück der geplanten Konzessionierung aber ist zukünftig das Recht der Polizei auf jederzeitige, unangemeldete, anlass- und verdachtsunabhängige Kontrollen.

Ziel der Gesetzesverschärfung ist nicht etwa eine Verbesserung von Arbeitsbedingungen oder der immer wieder bemühte „Opferschutz“ so genannter Zwangsprostituierter, sondern ein umfassendes Bewegungsprofil der Sexarbeiterinnen, der Aufbau einer bundesweiten Sexarbeiter-Datei mit eingebautem Zwangsouting für die betroffenen Frauen.

Zweifelhafte Freierbestrafung bei Ausnutzung von „Zwangslagen“

Komplettiert wird das Ganze von einer geplanten strafrechtlichen Verfolgung von Prostitutionskunden, „wenn sie Zwangslagen von Frauen wissentlich ausnutzen“.
Wie „schwedisch“ die Verhältnisse für Freier in Deutschland werden, hängt erheblich davon ab, wie diese „Zwangslagen“ definiert werden.

Äußerungen von politischer Seite sprechen dafür, dass das Kriterium für „Zwang“ zukünftig an der „Ausbeutung“ statt an der Frage der „Entscheidung“ der einzelnen Sexarbeiterin festgemacht wird. Dieser Trend zur Entmündigung der einzelnen Sexarbeiterinnen kommt auch darin zum Ausdruck, dass deren Aussage in Strafprozessen künftig unbedeutend werden soll: „Künftig sollen Verurteilungen nicht mehr daran scheitern, dass das Opfer nicht aussagt“, heißt es laut dpa im vereinbarten Koalitionstext (vgl. Focus online, 08.11.2013)

Um das Trugbild von dem allenthalben um sich greifenden Menschenhandel weiter aufrecht erhalten zu können, braucht man mehr Verurteilungen. Und die gibt es nur ohne Aussagen der Opfer… So schafft man sich selbst die Verhältnisse, die das eigene Weltbild bestätigen!

Repressive Wende in der Prostitutionspolitik

Die Konzessionierung von Prostitutionsstätten ist keineswegs die Fortsetzung der bisherigen Prostitutionspolitik mit anderen Mitteln. Es ist auch nicht – wie jetzt behauptet – die notwendige Schlussfolgerung aus dem in der Tat gescheiterten rot-grünen Prostitutionsgesetz.

Statt vom Prostitutionsgesetz endlich zu einer konsequenten Legalisierung von Prostitution zu schreiten und die bestehende Kriminalisierung durch Sonderparagrafen im Strafrecht abzuschaffen, erleben wir gegenwärtig eine
reaktionäre Zeitenwende.

Dabei zeigt die SPD mal wieder ihr wahres Gesicht. Im engen Schulterschluss mit Polizei und Konservativen – gegen die Rechte von Sexarbeiterinnen. Um kein schändliches Verhalten macht diese Partei einen Bogen. Immer dabei, wenn es um den Abbau von Rechten geht. Und die GRÜNEN signalisieren bereits Verständnis.

Die karrieregeile Polit-Newcomerin in der Bundespolitik, Manuela Schwesig (SPD), punktet schon mal mit dummen Sprüchen in BILD und anderswo: „Die brutale Ausbeutung von Prostituierten, die heute massenhaft in Deutschland stattfindet, muss beendet werden“, sagte die stellvertretende SPD-Vorsitzende Manuela Schwesig der „Bild am Sonntag“. In welcher Parallelwelt lebt Frau Schwesig eigentlich?

Mit flotten Sprüchen gegen Flatrate-Sex setzt sie ganz auf Populismus. Dass sich Prostituierte unter 21 Jahren nach dem Willen der CDU-Abgeordneten und Chefin der CDU-Frauenunion, Maria Böhmer, zukünftig persönlich bei den Behörden melden sollen und wieder zu Zwangsuntersuchungen bei Ärzten verpflichtet werden sollen – dagegen sagt die 2010 im Alter von 36 Jahren frisch getaufte evangelische Frau mal gar nichts. Schließlich möchte man doch zusammen regieren!

Wo bleibt der Widerstand?

Vor Jahr und Tag gab es stets viel mediales Getöse von so genannten „Fachberatungsstellen“ für Prostituierte. Seltsamerweise hört man von diesen Stellen seit geraumer Zeit, wo es entscheidend um die Rechte von Sexarbeiterinnen geht, so gut wie nichts. Einige haben bereits klammheimlich ihren Frieden mit der Konzessionierung von Prostitution gemacht, andere schweigen und tauchen ab.
Auch das ist eine Schande! Denn wer schweigt, der macht sich zum Komplizen!

Die Vertreterinnen des gerade gegründeten ‚Berufsverbands erotische und sexuelle Dienstleistungen‘ haben in der Frage der Konzessionierung von Prostitutionsstätten bislang zu keiner klaren Sprache gefunden. Doch Klartext sprechen ist dringender erforderlich als je! Denn ohne klare Position wird man vereinnahmt – schneller als einem lieb ist!

Die Situation ist also ausgesprochen ernst. Deswegen ist es notwendig sich zu verständigen, u.a. auf den 2. Frankfurter ProstitutionsTagen.

2. Frankfurter ProstitutionsTage (22. – 24. November 2013)

Die 2. Frankfurter Prostitutionstage bieten ein Forum der Auseinandersetzung über die aktuelle Entwicklung der Prostitutionspolitik. Alle Interessierten sind recht herzlich eingeladen, darüber nachzudenken und zu beraten, wie das Recht auf ungehinderte Berufsausübung von Frauen und Männern in der Prostitution gestärkt werden kann.

Die 2. Frankfurter ProstitutionsTage werden organisiert von Doña Carmen e.V.,
Verein für die sozialen und politischen Rechte von Prostituierten.

Das PROGRAMM findet man unter http://www.donacarmen.de/?p=413#more-413.

ANMELDUNG: Eine vorherige Anmeldung ist erforderlich. Anmeldungen über Doña Carmen e.V.; Anmeldeschluss ist der 15. November 2013.

TEILNAHMEGEBÜHR: Als Beitrag zur Deckung der Unkosten erheben wir eine Teilnahmegebühr von 20,- Euro. Der Betrag ist auf folgendes Konto zu überweisen:

Doña Carmen e.V., Frankfurter Sparkasse 1822, Konto 466 166,
BLZ 500 502 01 Stichwort „ProstitutionsTage“
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Gegen Freierbestrafung

Beitrag von Marc of Frankfurt »

          Bild
Doris67 hat geschrieben:Ein Artikel, der sehr deutlich aufzeigt, wie und warum Kundenbestrafung kontraproduktiv ist:
www.minorites.org/index.php/2-la-revue/ ... ctive.html


Abgeordnete für Freier-Bestrafung
Bild
Französiche Neo-Abolitionistin Maud Olivier PS (Parti socialiste)


Thierry hat geschrieben:Deutsche Übersetzung mit Google

Die Freierbestrafung ist unproduktiv



von Thierry Schaffauser - Sonntag , 3. November 2013

Sexworker, Schwuchtel , Drogengebraucher , ehemaliger ACT UP Aktivist , lebt in Paris nach einem Leben in London. Er ist involviert in Kämpfe für Huren , Homosexuelle , gegen AIDS, mit Gewerkschaften und sogenannten Minderheiten im Allgemeinen, aber nicht so, dass ... Er verfasste das Manifest Buch Stolze Huren , und veröffentlicht von Zeit zu Zeit in den "Comment is Free" Wächter Seiten.


Was auch immer unsere unterschiedlichen Positionen in der Frage der Prostitution, sind wir für ihre Abschaffung , oder dass wir uns für die Anerkennung als Sexarbeit sind, oder wir eine andere Meinung haben , wir wollen jeden einzelnen am besten für Prostituierte es Leben. PS Maud Olivier Mitglied würde vorschlagen, ein Gesetz , um Kunden Prostituierte es zu ahnden. Das Ziel des Vorschlags ist es, mehrere Aufträge . Dies ist zur Verringerung oder Beseitigung der Prostitution , den Kampf gegen Menschenhandel und Ausbeutung, und das Gesetz als Mittel der Durchsetzung einer normativen Grundsatz, dass Prostitution eine schlechte Sache ist zu verwenden.

Im Gegensatz , ich denke, das Gesetz zielt nicht auf die philosophischen Fragen rund um die Debatte über Prostitution / Sexarbeit zu beheben, aber bevor fragen philosophischen , mehr verwendet werden, um Menschen in ihre Realitäten zu unterstützen . Die Aussage der philosophischen Prinzipien, die wir teilen oder nicht (das ist nicht das Thema ) , sollte nicht nachteilig auf das Wohlergehen der Beteiligten direkt erleben Sie die Auswirkungen des Gesetzes .


Lassen Sie uns , um die gewünschten Effekte und den potenziell positiven oder negativen Auswirkungen der Strafe auf den Arbeiter -to- Sex zu denken , wie wir sollten ihr Wohlergehen als was sollte die Priorität unseres Denkens betrachten. Ich fordere unsere Volksvertreter nicht nur zu berücksichtigen , was wir von Prostitution denken, sondern messen die positiven oder negativen Auswirkungen würde eine Politik der Bestrafung Kunden auf das Leben der Prostituierten -es haben .



Die gewünschten Effekte


1 . Eine Abnahme in der Prostitution


Die Kriminalisierung der Kunden erklärte Ziel zur Verringerung oder Beseitigung der Prostitution. [1] In Schweden, wo die Kriminalisierung der Kunden ist seit 1999 , ein Rückgang von Straße Sexarbeit Tat würde aufgrund der beobachtet worden Anwendung des Gesetzes . [2] Allerdings bestreiten einige Quellen diesen Rückgang . [3] Kritiker des Gesetzes auch daran erinnern, dass die schwedische Regierung , dass Straßenprostitution , die sichtbare und weniger Arbeit hält sexuelle Straße bedeutet nicht, dass eine Abnahme der Sexarbeit als Ganzes oder die Kulissen der Prostitution nicht aus den Städten in die entlegensten Orten oder an Orten im Inneren. versteckt [4] bewegt werden Dies ist ein Phänomen das ist oft , wenn Maßnahmen getroffen werden, und Strafe ist der Fall zum Beispiel mit der Kriminalisierung der Werbung genannt passive seit 2003. [5] bewegten Szenen Innen Prostitution würde auch nicht unbedingt auf die im Zusammenhang Auswirkungen des Gesetzes selbst, sondern die Entwicklung und Demokratisierung der Kommunikationstechnik , wie die Nutzung von Internet und Mobilfunk.


Wir müssen auch bedenken, dass Straße Sexarbeit ist traditionell niedriger in den nordischen Ländern im Vergleich zu anderen europäischen Ländern , lange bevor die Gesetze zu bestrafen , weil die Kunden mehr nördlichen Klima fördert die Arbeitnehmer -to- Sex Arbeit drinnen . [6] Die Situation in den nordischen Ländern mit einer kleineren Bevölkerung , wenigen großen Städten und vor allem mittelständische und Prostitution traditionell begrenzten Straße , nicht die gleichen Bedingungen , dass ein Land wie Frankreich wo eine ähnliche Politik der Bestrafung Kunden durchaus sehr unterschiedliche Auswirkungen haben , insbesondere im Hinblick auf den Hoffnungen des Gesetzgebers soll die Sichtbarkeit der Straßenprostitution reduzieren. Schwieriger ist es für die Polizei zu identifizieren und zu verhaften Kunden, dass Arbeitnehmer -se- Sex, und die Zahl der Kunden in Schweden und zu bestrafen Länder, die Gesetze kriminalisieren Kunden angenommen haben immer sehr gering. [7]



2 . Der Kampf gegen Menschenhandel und Ausbeutung


Der Ansatz der Kriminalisierung der Kunden gefolgt ist, dass mit weniger Nachfrage von Kunden , es wird weniger automatisch Prostitution und daher weniger Menschenhandel , die als immer mit Prostitution in Verbindung gebracht werden wird. [8] Dies ist eine etwas vereinfachende Sicht , weil das Ausmaß des Problems des Menschenhandels kann schwanken und wird nicht systematisch mit der Anzahl der Worker - ist - Sex oder Kunden in einem bestimmten Ort korreliert.

In der Tat ist diese Logik , die Schweden verteidigt , weil ihre Definition des Menschenhandels Amalgam jede Prostituierte -e -e Migranten als Opfer . [9] Sie unterscheiden nicht zwischen Migration Prostituierte es und Menschenhandel zu unterscheiden menschliche und politische Männern und Frauen in Frankreich, die die Kriminalisierung der Kunden zu verteidigen neigen auch zu der Zahl der ausländischen Prostituierten es-es mit der Zahl der Opfer des Menschenhandels zu verwechseln . [10] Wenn eine gemeinsame internationale Definition existiert mit der Palermo-Protokoll von 2000 neigt jedoch jedes Land Menschenhandel unterschiedlich definieren nach ihren eigenen philosophischen Orientierungen . [11] Dies macht den Vergleich härter arbeiten , wenn nicht gar unmöglich , in Bezug auf die Wirksamkeit ihrer Politik gegen Menschenhandel und Prostitution . Ebenso ist der Vergleich zwischen vor und nach dem schwedischen Gesetz kriminalisiert Kunden unmöglich, weil die verfügbaren Statistiken über die Opfer von Menschenhandel in Schweden nach der Umsetzung des Gesetzes beginnen . [12]

. Interessanterweise sind die Aussagen der schwedischen Polizei Veränderung je nachdem, was die schwedische Regierung erwartet, dass sie [13] Bei der offiziellen Auswertung des Gesetzes, in der Skarhed Bericht heißt es: " Nach den schwedischen Polizei es ist klar , dass das Verbot für den Kauf von sexuellen Dienstleistungen als ein Hindernis für die Menschenhändler und Zuhälter , die sich in Schweden niederlassen wollen wirkt . " [14] Aber in einer Pressemitteilung nur ein paar Monate , bevor die Bewertung veröffentlicht wurde , hatte das gleiche Polizeibehörde sagte:" Die schwere Formen der organisierten Kriminalität, einschließlich Prostitution und Menschenhandel in Kraft erhöht , Kraft und Komplexität in den letzten zehn . Dies ist ein ernstes gesellschaftliches Problem in Schweden und der organisierten Kriminalität zurücktreten große Mengen von Geld aus der Ausbeutung und Menschenhandel in Sklaverei -ähnlichen Bedingungen . " [15] Daher, obwohl es immer möglich ist , Beweise für schwedische Politiker oder Polizei zu sagen, dass die Strafe eine abschreckende Wirkung auf Kunden und hilft Bekämpfung zu finden, gibt es keine wissenschaftlichen Belege für diese Behauptungen stützen .

Dass die Kriminalisierung von Produkt wie gewisse Wirkung , aber Kunden ist, dass Kunden nicht dazu ermutigt, den Behörden von Situationen von Missbrauch und Ausbeutung sie können beobachten, berichten . Türkei [16] , den Niederlanden [17] und Irland [18] , die Polizei sagt , dass die Kunden in der Tat ihre wertvolle Hilfe bei der Identifizierung von Situationen bringen von Zwangsprostitution . Die Absicht zu wollen befähigen Kunden gegen das Problem des Menschenhandels durch ihre Strafen vereitelt werden , während andere Länder in der Lage sind , zu erziehen und zu befähigen , durch öffentliche Kampagnen .



3 . Ändern Sie in der öffentlichen Meinung über die Prostitution


Ein Erfolg bestätigte das schwedische Recht ist die Veränderung in der öffentlichen Meinung , wie Prostitution zu behandeln. Meinungsumfragen zeigen, Wirkung , bis das Gesetz wurden die Schweden mit überwältigender Mehrheit für das Gesetz , und betrachten nun die Kunden sind wie Prostituierte Straftäter . Schwedische Forscher [16] , jedoch versucht, die Notwendigkeit, diese Erhebungen mit Vorsicht zu nehmen, weil die Befragten wissen, was von ihnen erwartet wird reagieren , ohne dass notwendigerweise ihre wirkliche Meinung neigen zu zeigen, und dass die Fragen in den Umfragen waren nicht genau das gleiche vor und nach dem Gesetz. Darüber hinaus wurden Aussagen über das Sein oder mit einem Kunden vor und nach dem Gesetz, und in der Tat zeigen einen Rückgang in der Zahl der Männer sagen Kunden sehr wohl voreingenommen, weil Kunden wissen, werden seit der Verabschiedung des Gesetzes sie eine Straftat begehen könnte und sie die Wahrheit zu sagen Meinungsforscher entmutigen . In jedem Fall kann man noch hinterfragen den Akt der Messung des Erfolgs eines Gesetzes einfach Meinungsumfragen . Kommunikation zugunsten des Gesetzes ist zweifellos ein Erfolg, und die eingesetzten Mittel sind sehr wichtig, vor allem für den Export des Gesetzes außerhalb Schwedens . [17] Dies gilt jedoch nicht sagen, ob das Gesetz als wie ist wirksam, wenn eine Berücksichtigung anderer politischer Erwägungen erfolgt . Alles hängt davon ab, die Fragen gestellt werden , und die gewünschten Effekte, die Sie wollen , um ihre Auswirkungen zu sehen oder nicht . Der Bericht von der schwedischen Regierung hat herausgefunden, dass der Zweck der Evaluation war es, nicht dem Gesetz zurückzukehren ausgeschlossen und der Kauf von sexuellen Dienstleistungen bleiben sollte kriminalisiert , [18 ], ist es wahrscheinlich, dass die negativen Auswirkungen der das Gesetz wurden bewusst aus politischen Gründen während dieser Auswertung ignoriert.



Mögliche unerwünschte Wirkungen


1 . Betrieb und erhöhte Unsicherheit



Wenn Kunden Arbeiter -to- Sex sind sie bestraft werden, und sie haben ein Interesse im Versteck , um ihre Kunden zu halten. Isoliert zu es-es der andere es schwieriger und der gegenseitigen Solidarität zwischen Arbeiter - ist - Sex macht . Es wird immer schwieriger für sie, und sie , als Kunden, die wir gesehen haben, Situationen von Missbrauch und Ausbeutung zu identifizieren und damit gegen organisieren.

Wenn Kunden den Handel Zeit , bevor man ins Auto gestellt wird stark reduziert und macht es schwieriger, seine Bedingungen aufzuzwingen. Wenn die Zahl der Kunden ab, weil das Gesetz , sollte es mehr sichtbar auf der Straße, und das Gleichgewicht der Macht kann noch schlimmer für den Arbeiter -to- sex, dass im Hinblick auf ihre Ebene zu halten Einnahmen könnten niedrigere Preise akzeptieren oder Praktiken , die sie zuvor abgelehnt und . Kriminalisierung der Kunden könnten daher ein Abwärtsdruck auf die Preise und Bedingungen der Arbeiter - ist - Sex.

Kriminalisierung der Kunden könnte Push-to -worker sex Zwischenhändler zu den Treffen mit den Kunden zu gewährleisten, ist das ein zusätzliches Risiko des Verlustes ihrer Unabhängigkeit und von Zuhältern ausgebeutet es zu finden.



2 . Gewalt

Da die Isolierung der Menschen aus der Arbeiterklasse -s des Gesetzes die Ausbeutung und Unsicherheit erhöhen können , kann es erhöht auch die Gewalt . Das Gesetz könnte es schwieriger für den Arbeiter -to- sex Auswahl ihrer Kunden, wenn sie tun, und sie haben mehr Zeit, um zu verhandeln und ihre Bedingungen aufzwingen . Es wird schwieriger sein, potenziell gefährlichen Männern vermeiden , und rufen Sie um Hilfe , wenn sich zu verstecken. Der Arbeiter -to- Sex kann nie die Polizei rufen für sie , und sie würden es vorziehen, nicht identifiziert werden können, sind keine Kunden zu verlieren , und noch weniger , wenn sie ohne Papiere sind , oder weil sie , und sie vielleicht noch Vertreibung .

In einem offiziellen Bericht , der Stadt Oslo , wo die Kriminalisierung der Kunden an Ort und Stelle ist , zeigt, dass Gewalt gegen Arbeiter - ist - Sex seit der Kriminalisierung der Kunden erhöht. [19] Dieser Befund ist sogar in Edinburgh, Schottland, wo der Arbeiter -to- Sex vom Verein Scot - pep gefolgt berichtet 66 Fälle von Gewalt im Jahr 2006 , verglichen mit 126 berichtet nach der Umsetzung von Maßnahmen gegen die Client-Anfragen in den folgenden Jahren . [20] in Montreal, für einen Zeitraum von drei Monaten generalisierte Rechen gegen Kunden im Jahr 2001 , berichtete die Arbeiter -to- Sexarbeiterinnen dreimal mehr Gewalttaten und fünfmal mehr gewalttätige Zwischenfälle mit tödlichen Waffen . [21]


3 . Gesundheit


Die Kriminalisierung der Kunden weg der Arbeiter -to- Sex in den urbanen Zentren kann die gleiche Wirkung wie der Sarkozy Recht auf Einholung haben , dass die Gemeinde-Gesundheit Verbände leichter identifizieren den Arbeiter -to- s Sex und tun ihre Arbeit der Prävention , Information und Zugang zur Gesundheitsversorgung. Wenn das Gesetz reduziert die Anzahl der Kunden und Umsatz , könnte der Arbeitnehmer -to- Sex ohne Kondome leichter zu akzeptieren. In Südkorea, wo die Kriminalisierung der Kunden hergestellt ist, haben Studien eine Korrelation zwischen dem neuen Gesetz und erhöhte gesundheitliche Probleme unter den Arbeiter -to- Sex. [22] Dementsprechend werden alle gezeigt Verbände im Kampf gegen AIDS, für Gemeinde-Gesundheit und die Gesundheit von Frauen mit einer Familienplanung [23] gegen die Kriminalisierung der Kunden. Nationale und internationale Institutionen teilen diese Analyse und empfehlen auch die Nicht- Kriminalisierung von Sexarbeit als ZNS [24] , die NCCHR [25] IGAS [26] , der WHO [27] , UNAIDS [28 ] und UNDP [29].



Alternativen zu den vorgeschlagenen Strafe nicht


1 . Regularisierung von undokumentierten Migranten Rechte


Die Mehrheit der Arbeiter -to- Straße Sexarbeiterinnen in Frankreich sind Migranten. Es einige von ihnen , und sie sind nicht dokumentiert und sind somit anfälliger für Gewalt und Ausbeutung . Wenn die Sozialistische Partei weigerte sich, regeln die Prostituierte - sind nicht dokumentiert, es kann nicht sein in seinem Display zu wollen glaubwürdig , um die Prostituierten -es , vor allem diejenigen , die Opfer von Menschenhandel sind, zu schützen.



2 . Kampf gegen die Armut von Frauen und prekäre


Der Hauptgrund , die der Arbeitnehmer zu Sex für die Ausübung ihrer Arbeit gegeben ist ihr Bedarf an Geld. Es ist wichtig, gegen die Arbeitslosigkeit von Frauen und das Lohngefälle zwischen Frauen und Männern zu kämpfen. Social Minima muss erhöht werden, und insbesondere Hilfe für alleinerziehende Mütter.



3 . Die Prostituierte -e -s -e -s alt


Viele alte Prostituierte es-es weiterhin Prostitution , weil sie nicht über eine Rente. Es sollte unterstützt Anhebung des Mindestalters und betrachten die Einrichtung von Auffanglagern für alte Prostituierte es-es in den Gemeinden , dass PS läuft .


4 . Trans Rechte


Viele Sexarbeiterinnen sind Transsexuellen . Diese sind besonders beim Zugang zur Beschäftigung , weil Transphobie am Arbeitsplatz diskriminiert , und deshalb beschließen, in der Sexarbeit engagieren, weil oft besser. Es ist daher dringend dépsychiatriser Transidentität und erlauben die Änderung oder Streichung des Verweises auf Sex auf ihrem Familienstand. Der linke muss aufhören zurück zu diesem Punkt.



Hieraus folgt, dass es seine Sichtbarkeit verringern kann , haben wir keine Gewissheit, dass die Kriminalisierung von Prostitution Kunden zu reduzieren. Kriminalisierung der Kunden nicht bringen Lösungen für viele Probleme, die durch Arbeiter - ist - Sex konfrontiert. Dieses Gesetz könnte daher als eine symbolische Maßnahme , mit begrenzten positiven Effekte in den Aufbau einer philosophischen Position grundsätzlich gesehen werden , nachteilige Auswirkungen nicht berücksichtigt, und konnte schließlich klar die wirklichen Bedürfnisse der Arbeiter -to- Sex.

Thierry Schaffauser



Thierry hat geschrieben:English translation by Google

Penalisation la contre -productive



par Thierry Schaffauser - Dimanche 03 novembre 2013

Turkey, pédé , drogué , d' ancien Act Up , il vit à Paris après une vie à Londres . Il s'intéresse Luttes aux putes , pedes , sida , au syndicalisme , et minoritaires en général aux questions dites , mais pas que ... Il a coécrit le livre d'être manifest Fieres Putes , apparaît de temps en temps et dans les pages " Comment is Free " you Guardian.


Source soit que nos différentes positions sur la question de la prostitution , que nous en soyons faveur de son abolition , ou que nous en soyons faveur de sa reconnaissance comme travail sexuel ou une autre que nous ayons opinion encore nous toutes et tous une Voulons vie meilleure pour les - prostitue it . La députée PS Maud Olivier proposer veut une loi afin de les clients pénaliser the prostitue - it . L' objectif est de sa proposition de plusieurs ordres . Il s'agit de faire voire diminuer disparaître la prostitution , lutter en contre la traite of êtres humains et l' exploitation et d' utiliser la loi comme moyen d' un principe affirmer normatif selon la prostitution lequel est une mauvaise chose .

Par contraste , je pense que la loi n'a pas pour but de trancher philosophiques les questions qui les entourent débats sur la prostitution / sexual travail , mais plutôt , avant de poser of the principes philosophiques , davantage servir à les accompagner êtres humains dans leurs réalités . L' affirmation de principes philosophiques , que nous les partagions ou pas , ( cela n'est pas la question ) , ne doit pas se faire du bien -être au detriment of concernées personnes qui vivent directement les effets de la loi .


Venons s donc à réfléchir sur les effets souhaités et les effets possibleness management positifs négatifs ou de cette penalisation sur les travailleur - se -s du sexe , puisque devrions considérer nous leur bien -être comme ce qui devrait être la priorité de notre reflexion . J'invite donc nos élu - it non pas seulement à prendre en compte de ce que nous pensons prostitution , mais à les mesurer impacts positifs négatifs qu'aurait ou une politique de penalisation of clients sur la vie des prostitue - it .



Les effets souhaités


1 Une diminution de la prostitution


La penalisation of clients a pour but de affiche réduire ou de faire la disparaître prostitution . [ 1] De Suède où cette penalisation of clients est en place depuis 1999 une diminution du Travail de rue sexual aurait Constatée été en effet du fait de l ' application de la loi . [2 ] corn certaines sources conte stent cette diminution . [3 ] Les critiques de la loi rappellent par ailleurs que le gouvernement suédois ne prend en compte que de la prostitution de rue, celle visible , et que la diminution du travail sexual rue de ne signifie pas pour autant une diminution du travail sexuel dans son ensemble ou que les scènes prostitution de ne pas se soient déplacées of endroits vers des villes ou dans plus reculés of endroits cachés en intérieur . [4 ] C'est un phénomène qui est souvent constate Lorsque of mesures de penalisation appliquées sont et c'est le cas par exemple avec la penalisation you racolage dit passif depuis 2003. [ 5 ] Le déplacement of scènes prostitution en intérieur de ne serait pas en outre forcément lié à l ' impact de la loi elle- même mais au développement et à la démocratisation communication by means of the techniques de l'usage d' Internet et de la téléphonie mobile .


Il faut rappeler également que le travail sexuel de rue a traditionnal ment toujours été plus faiblement dans les pays nordiques par rapport aux autres pays européens , bien avant les lois pénalisant les clients , car le climat nordique incite davantage les travailleur - se -s du sexe à travailler en intérieur . [6 ] La situation des pays avec une population plus nordiques faiblement , peu de grandes villes et plutôt de taille moyenne et une rue de prostitution traditionnal instrument limitée , n'apporte mêmes conditions qu'un pas les pays comme la France où une politique de similaire penalisation of the clients of the effets pourrait avoir très très bien différents , notamment en ce qui concerne les espoirs you législateur de voir la diminuer visibilité de la prostitution dans la rue . Il est en effet plus difficile pour la police d' identifier et d' arrêter que les clients les travailleur - se -s du sexe et le nombre de clients punis en Suède et dans les pays qui ont des lois de adopte penalisation of clients a toujours été très bas . [7 ]



2 La lutte contre la traite et l' exploitation


La logique défendue par la penalisation of clients qu'avec est moins de demande de la part des clients , il y aura automatiquement prostitution et donc moins en moins de traite of êtres humains , qui est comme toujours considérée associée à la prostitution . [8 ] C'est une vision un peu l' simpliste car you étendue problème de la traite peut varier corrélée systématiquement et n'est pas avec le nombre de travailleur - se -s du sexe de ou dans un endroit donné clients .

En fait cette logique défendue est par la Suède parce que leur définition de toute la traite amalgams prostitue migrant -e -e comme une victime . [9 ] Ils ne font pas de la distinction entre migration of prostitue - it et la traite of êtres humains et les hommes et femmes politiques de la France qui défendent penalisation of clients ont également à tendance confondre le nombre de prostitue - it - it étranger avec le nombre de victimes de la traite . [10 ] Si existe une définition international commune avec le protocole de Palermo de 2000 à chaque pays tend néanmoins définir la traite of êtres humains de façon différente selon ses propres philosophiques orientations . [11 ] Cela during le travail de comparaison plus difficile , voire impossible , en ce qui concerne l' efficacité de leurs politiques contre la traite of êtres humains et la prostitution . De même , la comparaison entre avant et après la loi suédoise penalisation of clients est impossible de les car for Statistics disponibles sur les victimes de la traite en Suède qu'après cent ne comme la mise en place de la loi . [12 ]

De façon intéressante , les Déclarations de la police suédoise changent selon ce que le gouvernement d' elle attend suédois [13 ] Lors de l' évaluation officielle de la loi , il est dit que dans le rapport Skarhed : " Selon la police suédoise . il est clair que l' interdiction de l' achat de services aux sexuels agit comme une barrière trafiquants proxénètes et qui en envisagent s'établir en Suède . » [14 ] corn dans un communiqué de presse seulement quelques mois avant que l' évaluation publiée a été , la même autorité de police avait déclaré que: " Les formes de graves criminalité organisée , y compris la prostitution et la traite ont augmenté en force , puissance et complexité au cours de la dernière décennie . Cela constitué grave un problème social en Suède et le crime de grandes organisé retire quantites provenant d'argent et de l' exploitation de la traite des personnes dans des conditions analogues à l' esclavage . » [ 15] Dès lors , bien qu'il est toujours de trouver possibleness of témoignages politiciens de ou de policiers suédois affirmer pour que la penalisation of clients dissuasive est et de permet lutter contre la traite , aucune ne permet preuve scientifique de ces corroborer affirmations .

Ce que la penalisation of clients produit en revanche Certain commenters effet est que les clients ne sont plus incites à signaler SSTC autorités of the situational d' abus d'exploitation et qu'ils pourraient observer . En Turquie [16 ] , en Hollande [17 ] et en Irlande [18 ] , la police CONFIE en effet que les clients leur apportent pour une aide précieuse identifier of the situations de prostitution forceE . L' intention de vouloir responsabiliser clients contre les le problème de la traite of êtres humains donc pourrait être contre carrée par leur penalisation , mutandis que d' autres pays parviennent à les sensibiliser et par les responsabiliser of campagnes publiques .



3 Changement de l' opinion publique sur la prostitution


Un des succès de la loi affirmés suédoise est le changement dans l' opinion publique sur la façon de la considérer prostitution . Les sondages d' opinion mont rent en effet la loi qu'après , sont les Suédois devenus majoritairement s faveur de la loi et considèrent à présent les clients of prostitue - it comme des délinquants . The chercheuses suedoises [16 ] ont cependant Tente de montrer qu'il fallait prendre avec ces sondages précaution car répondants les ont tendance à savoir répondre ce que l' on attend d' eux , sans donner leur forcément réelle opinion , et que les questions posées sondages n'étaient dans les pas les mêmes exactement avant et après la loi . De plus, les Déclarations sur le fait d'être ou d' avoir été client avant et après la loi et qui mont rent en effet une diminution du nombre d' hommes se Declarant clients , pourrait être très bien fait que les clients biaisée you savent depuis le vote de la loi qu'ils commettent un délit et cela pourrait les décourager à dire la vérité aux sondeurs . Dans tous les cas, on peut tout de même sur le fait de s'interroger mesurer le succès d'une loi simplement aux sondages d' opinion. La communication en faveur de la loi est un succès incontestablement , mis en oeuvre et les moyens sont très importants notamment pour l' exportation de la loi en dehors de Suède . [17 ] Or , cela ne nous dit pas si la loi en tant adjusting est efficace que si on prend en compte d' autres Considérations politiques . Dépend donc tout qu'on se pose the questions , the Désiré et effets de ce que l' on veut voir de ses effets ou pas . Le rapport du gouvernement suédois ayant dès le départ statue que le but de l' évaluation de revenir n'était pas sur la loi et que l' achat de services sexuels devait rester criminalisé , [18 ] donc il est probable que les effets de négatifs la loi ont pu être volontairement ignores politiques pour des raisons lors de cette évaluation .



Les effets non souhaités possibles


1 Exploitation et précarité accrue



Lorsque les clients of travailleur - se -s du sexe sont pénalisés , ceux et celles -ci -ci ont interet à se cacher afin de leur maintenir clientèle . Le fait d'être un isolé - it - les autres permet of it plus difficilement l' entraide et la solidarité entre travailleur - se -s du sexe . Il devient plus difficile pour elles et eux , comme pour les clients on l'a vu d' identifier of situational d' abus et d'exploitation et donc en contre s'organiser .

Quand les clients sont pénalisés , le temps de négociation avant de monter dans leur voiture est plus difficile during considérablement réduit et ses conditions d' imposer . Si le nombre de clients diminue à cause de la loi , il faut être plus longtemps visible dans la rue et le rapport de force peut se trouver plus défavorable encore pour les travailleur - se -s du sexe qui afin de maintenir leur niveau de revenus , pourraient accepter of the tariff bas ou the pratiques qu'elles et ils refusaient auparavant . La penalisation of clients constituer pourrait donc une pression sur les prix à la bearish et sur ​​les conditions of travailleur - se -s du sexe .

La penalisation of clients pourrait les pousser travailleur - se -s du sexe à passer par of intermédiaires afin d' assurer la rencontre avec les clients , ce qui constitué supplémentaire un risque de perdre leur indépendance et de se retrouver exploité - it par of proxénètes .



2 violences

Tout comme l' isolement of travailleur - ses- s à la loi du risque accroître l' exploitation et la précarité , il risque d' augmenter également les violences . La loi de risque pour les rendre plus difficile travailleur - se -s du sexe la sélection de leurs clients si elles et ils n'ont plus le temps pour nécessaire négocier imposer et leurs conditions. Il sera plus difficile d' éviter des hommes et dangereux potential management à l'aide d' appeler faudra quand il se cacher . Les travailleur - se -s du sexe risquent de ne jamais la appeler police car elles et ils ne pas être préféreraient identifie - it afin de ne pas perdre de clients , et encore moins si elles ils sont ou sans papiers car ils elles et toujours risqueraient une expulsion .

Dans un rapport officiel , Oslo la ville d' où la penalisation of clients est en place , montre que les violences à l' eGard of travailleur - se -s du sexe auraient augmentées depuis la penalisation of clients . [19 ] Ce est le constat même à Edinburgh , en Ecosse , où les travailleur du -se- s sexe suivies par l' association Scot - pep ont signals 66 de violence incidents en 2006 à comparer avec les 126 signal après l' implementation of mesures contre les sollicitations of clients dans l' année qui a suivi . [20 ] A Montreal , pendant une période de trois mois de ratissage généralisé contre les clients de 2001 , les travailleur - se -s signals ont du sexe trois fois plus d' incidents violents , et cinq fois incidents violents avec plus d' armes mortelles . [21 ]


3 Santé


La penalisation of clients en éloignant travailleur les - se -s du sexe des centers urbains risque d' avoir les effets mêmes que la loi sur le racolage Sarkozy , à savoir que les associations de santé communautaire pourront plus difficilement identifier les travailleur - se -s faire du sexe et leur travail de prevention , d'information et d'accès aux soins . Si le nombre de la loi réduit et leurs clients revenus , travailleur les - se -s du sexe risquent plus facilement d' accepter of rapports sans Préservatifs . En Corée du Sud est où la penalisation of clients mise en place , the études ont une Montré corrélation entre la nouvelle loi et l' augmentation of problèmes de santé parmi les travailleur - se -s du sexe . [ 22] En conséquence , toutes les associations de lutte contre le sida , pour la santé communautaire et pour la santé des femmes dont le Planning Familial [ 23] s'opposent à la penalisation of clients . Institutions of the national et international part agent recommandent également cette analyze et la non - penalisation du travail sexuel adjusting le CNS [ 24] , la cncdh [25 ] , l' IGAS [ 26] , l' OMS [ 27] , l' UNAIDS [28 ] et le UNDP [ 29] .



Les alternative à la penalisation non envisagées


1 Régularisation of the sans papiers et droits of migrant - it


La majorité of travailleur - se -s du sexe de rue sont en France of the migrant - it . Certain it d' entre elles sont eux et sans papiers et sont beaucoup plus vulnérables ainsi à la violence et à l' exploitation . Si le Parti Socialiste se refuse à les régulariser prostitue it sans - papiers , il ne peut pas être dans son Credible affichage de les vouloir protéger prostitue - es, en particulier celles et ceux qui sont victimes de la traite of êtres humains .



2 Lutte contre la pauvreté des femmes et des plus précaires


La raison principale évoquée par les travailleur - se -s du sexe pour l' exercice de leur leur travail est besoin d'argent . Il est essentiel de lutter contre le chômage des femmes et les hommes et femmes entre disparités salariales . Minimas doivent être les sociaux et en particulier les aides augmentés SSTC of mères célibataires .



3 Les prostitue âgé -e -s -e -s


Beaucoup de prostitue - it - âgé it Continuent prostitution la parce qu'elles beneficient ne pas d' une retraite . Il faut l' augmentation du soutenir minimum viellesse envisager et la création de lieux d' accueil pour les prostitue - it - âgé it dans les municipalites que le PS dirige .


4 Les droits of the trans-


De nombreuses travailleuses sont des femmes du sexe transsexual . Celles -ci sont particulièrement discriminées accès à l' emploi dans l' du fait de la trans- phobia du monde du travail et d' exercer décident donc le travail sexuel souvent faute de mieux . Donc il est urgent de la dépsychiatriser transidentité et le changement de permettre ou la suppression de la mention de sexe sur son état ​​civil. Cesser doit la gauche de reculer sur ce point .



S conclusion , bien qu'elle puisse réduire sa visibilité , n'avons aucune certitude nous sur le fait que la penalisation of clients puisse réduire la prostitution . La penalisation of clients risque de ne pas de apporter solutions à de nombreux problèmes vécus par les travailleur - se -s du sexe . Pourrait donc cette loi apparaître comme une mesure symbolique , avec des effets positifs limités au renforcement Philosophique de principe d'une position , the effets négatifs non envisagés , et pourrait les au final effacer besoins reels of travailleur - se -s du sexe .

Thierry Schaffauser


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